Arrivé à la nouvelle auberge, je vois qu’il y a une
piscine. Je pose mes affaires dans ma chambre, chambre avec lit double
pour ce soir, le dortoir sera pour demain, et donc je file à la piscine. Un bon
bain de midi, bien rafraichissant et reposant. Je me mis à rechercher du
travail, quelques appels, des e-mails et maintenant il ne reste plus qu'à attendre.
Je regarde un peu sur une carte ce que je pourrais faire. Je
vois qu’il y a un bâtiment appelé « department of housing and work »,
je me dis que je pourrais trouver du travail et une collocation, ce serait
parfait. J’arrive devant et je me rends compte (bien sûr je suis bête), que
c’est un bâtiment administratif du gouvernement, un building énorme. Bon, que
vais-je faire à la place ? Un parc appelé « Queens Garden » est
situé juste dans l’angle opposé du building. Je n’avais pas encore visité de
parc auparavant, c’était donc le bon moment. Il était assez espacé avec
plusieurs marres et des arbres impressionnant. J’ai donc commencé à prendre
quelques photos (je commence juste la photographie avec un petit appareil que
mon frère m’a offert pour mon voyage). Sauf que les quelques photos se transformèrent
en une centaine de photos, je n’arrêtais pas de prendre des clichés d’arbres,
d’animaux, de reflets dans l’eau… Au bout d’une bonne heure et demie j’avais
fait 3 fois le tour du parc, je n’avais plus beaucoup d’idées. Je m’assieds
donc sur un banc sous un arbre et lu mon livre du moment : « Sur la
route » (On the road) de Jack Kerouac (d’où le Thé). Après une bonne lecture, je me mis
à retourner vers l’auberge. Mais à ce moment, j’aperçus une large rivière, à
quelques rues de là où je me trouvais. De toute façon j’avais tout mon temps,
il ne faisait pas encore nuit, la faim commençait à venir mais elle pouvait
attendre. Je rejoignis donc la Swan River. Juste avant de traverser la route
qui me séparait de Swan, je vis une passerelle passant derrière une marre, je
la pris donc pour voir où celle-ci me mènerait. Sur le petit pont, je fus
poursuivi par des mouches, sacrément coriaces, qui me suivirent jusqu’à un
arbre, où se trouvait à son pied pleins d’oiseaux, des espèces de mouettes et
de perruches à crête. Je voulais essayer de prendre en photo ce bel arbre
majestueux. J’arrivai à son pied lorsque les oiseaux se mirent à piailler dans
tous les sens, il y en avait partout dans l’arbre et autour, j’ai bien eu peur
de me faire déféquer dessus. Heureusement, aucun impact. Je me redirigeais donc
vers cette rivière en prenant quelques clichés. Le bord du rivage était calme,
apaisant. La faim commençait à me ronger, je fis donc demi-tour en direction de
l’auberge. Je traversai une grande étendu d’herbe, je me mis donc nu pied car
c’est beaucoup plus agréable à mon goût. Une femme assez étrange essayait de taper
dans une balle de golf avec un club (je pense). Sauf que chaque coup qu’elle
faisait, amenait la balle 5 mètres devant mais jamais doit. Je ne sais pas ce
qu’elle voulait réellement faire mais elle a failli toucher un jeune sur le
côté de l’herbe.
J’arrivai dans la rue du backpack, fis quelques courses pour le soir et le lendemain et rentrai finalement. Mon estomac sentait les pâtes qui étaient entrain de chauffer sur le gaz et finalement je rassasiais avec une bonne platée de pâtes-au-sel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire