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jeudi 28 juin 2012

C'est la fin des melons



La saison des récoltes a commencé, nous nous retrouvons à une trentaine dans la ferme. Une douzaine de jeunes sont arrivés à la ferme pour faire du « picking » de melons. Je change de travail, maintenant j’essuie les melons et je les fais monter sur un tapis roulant relié à une derrière un tracteur. Ca à l’air ennuyant dit comme ça, et bien ça l’est. Les heures défilent au moins aussi lentement que le désherbage. Mais il y a un jeu pour se divertir un peu, se lancer les tiges des melons sur les autres sans se faire voir. Et oui, ca nous fait retourner en enfance ces boulots où l’on a pas besoin de réfléchir…















Le jour de mon anniversaire, les « pickers » m’ont chanté happy birthday pendant que nous travaillions. Je pense que c’était la seule et dernière fois que je passerai un anniversaire comme ça.
Et le soir, j’ai eu le droit un gâteau glacé avec les Japonaises.







Dans ces pickers, il y avait des anglais, des irlandais, des italiens et des français. La coupe d’europe de football allait commencer, donc évidemment, ils ont acheté une antenne et ramené un écran. Donc après le boulot, tout le monde regardaient les meilleurs actions des matchs rediffusées sur la télé australienne. Il y avait une bonne ambiance les jours de match où l’Angleterre, l’Irlande, l’Italie et la France jouaient, tout le monde se traitait en anglais, c’est pas mal pour apprendre la langue.
Quelques fois, le soir, on faisait des feux avec les palettes de la ferme. Pas besoin de les ramener à la main de derrière Carouf, c’est mieux quand même.





Un soir, avec deux nouveaux français (et oui en Australie, la majeure partie des backpackers sont des français) nous avons vu un rodéo.






Nous avons eu le droit à un barbecue avec bières gratuites. On s’amusait bien jusqu’au moment où le patron a pris une petite moto pour jeune et est tombé sur le dos. Les 2 jours qui ont suivis nous n’avons pas travaillé, il était à l’hôpital.





 Nous sommes aussi retournés à Katherine Gorge, mais cette fois avec une glacière bien trop lourde pour une marche comme ça. Mais ça valait le coup de boire des bières devant la cascade et sauter de presque 20m.


























Les hot springs de Katherine et Mataranka, sont des sources d’eaux chaudes. Celles de Mataranka, à 80 km de la ferme, sont magnifiques, remplies de couleurs. Nous avions un photographe sub aquatique avec nous, pratique.

























Mon dernier travail consistait à ramasser des branches d’arbre dans un champ qui était autrefois une forêt. Et toute la journée tu manges du sable, de la poussière, de la suie car on brûle les branches directement dans le champ. Mais ça permet de faire des petites pauses, car c’est peut-être le boulot le plus horrible de la ferme. L’espèce de voiture de golf à 4 roues motrices se nomme un buggy. C’était notre moyen de transport dans la ferme. Et la plupart du temps dans ce boulot, le buggy s’enlisait dans le sable.














Ce qui va me manquer c’est de prendre mon petit déjeuner en voyant le soleil se lever devant moi. Je n’avais jamais vu des levers de soleil aussi magnifiques (peut-être aussi parce que je ne me lève pas souvent à 6h du matin).




Après plus de 3 mois de labeur, avec ces tonnes de melons passés dans mes mains, après avoir conduit un tracteur et un forklift, après avoir quitté cette ferme et après avoir quitté cette ville, je repars sur la route pour quitter le territoire australien et atterrir en Indonésie, à Bali ce soir… pour une nouvelle aventure, pas très organisée.   Qui vivra verra !













Ma Maison



 A la ferme, il y a 2 blocs. Ce sont des préfabriqués divisés en petites chambres avec une cuisine au milieu.  Le soir, les insectes volants tournent autour des lumières, des crapauds se promènent sur le sol et parfois dans les toilettes, si l’on a oublié de fermer la porte. L’Australie n’est pas un endroit pour les gens qui ont peur des insectes. Presque tous les jours, dans les champs ou même à la ferme, je découvre une nouvelle sorte d’insecte mais aussi d’araignée.






















 La poussière soulevée par le vent toute la journée, fait partie du quotidien. Tous les jours après le travail, tu reviens marron à cause du sol en sable rouge.





  Il y a aussi un élément stupide mais amusant : Boots, le chien de la ferme. Un chien bête comme ses pieds et qui ramène des morceaux de kangourous à la ferme.



(Je suis désolé, je n'arrive pas à mettre la même couleur d'écriture que d'habitude...)